Projet Saumon - IRSEA ARC

Alors que le saumon était autrefois réservé aux tables de Noël, c’est aujourd’hui un produit du quotidien. Le marché du saumon fumé dans l'Union européenne connaît un développement régulier. 3,5 kilos de saumon sont consommés chaque seconde, soit 110 000 tonnes par an. La Norvège est le premier pays producteur mondial de saumon fumé.

Malheureusement, les entreprises ne sont pas en mesure de répondre totalement à cette demande due l’invasion d’un parasite : le pou du poisson. Le pou du poisson est une espèce de copépodes parasites de la famille des Caligidaes, au corps mou et protégé par une carapace aplatie et chitineuse. Le pou affecte surtout le saumon il peut causer maladies et lésions.

Ce copépode est un parasite très envahissant qui pose de nombreux soucis dans le monde de l’aquaculture. Les producteurs se sont longtemps battus contre ce copépode grâce à des produits chimiques, des traitements thermiques notamment, malheureusement ces solutions engendrent blessures et stress pour le poisson.

Toujours à la recherche de nouveaux projets d’études, et dans l’optique d’améliorer le bien-être animal pour toutes les espèces, nous possédons un laboratoire en Norvège nommée IRSEA ARC. Il a donc été évident pour nous de nous intéresser à ce fléau en proposant une solution efficace, naturelle, qui augmente le bien-être de l’animal, mais aussi, qui répond aux directives gouvernementales. Nous sommes donc parvenues à un produit, qui empêche le pou de s’accrocher au saumon, une découverte qui permet à l’animal de ne plus souffrir du parasite et aux fermes, d’améliorer la production. Il y a quelques semaines, une partie de l’équipe de recherche s’est rendue sur les lieux afin d’effectuer des tests contrôlés pour appuyer les résultats déjà concluants.
Le but étant de décoder le mécanisme d’action du produit et les conséquences physiologiques sur le poisson. Certains résultats, notamment liés à la surformation du mucus nous ont permis d’investiguer une piste solide. De plus, les approches histologique et transcriptomique permettent d’avoir une vue globale sur le mécanisme d’action. Nos chercheurs reviennent donc avec des prélèvements qui vont être soigneusement analysés pour permettre de mieux comprendre le principe d’action et à l’améliorer si besoin.