Portrait n°1 : Fanny Menuge
Fanny est une jeune femme de bientôt 27 ans, après une licence de psychologie à Grenoble, elle commence un master comportement animal et humain à Rennes. C’est un peu par hasard qu’elle a découvert l’IRSEA, elle a sauté sur l’occasion pour découvrir l’institut.
Avec Tiago Mendonça comme maître de stage, elle a démarré son stage de M1 sur le bien-être du cheval et sur l’équithérapie.
Pour le master 2, elle s’est plutôt orientée sur la Fondation Frederic Gaillanne et plus particulièrement sur les chiens.
L’IRSEA n’a pas hésité à proposer à Fanny d’aller encore plus loin dans ses études, en lui proposant de valider un doctorat et donc, d’écrire une thèse. Après une longue réflexion et un questionnement sur son avenir professionnel, Fanny, encouragée par ses collègues, s’est lancée pour passer encore 3 ans avec nous.
Sa thèse est la suivante : Identification des facteurs influençant l’acquisition des performances nécessaires au travail du chien-guide d’aveugle pour les enfants malvoyants: conception d’un programme d’optimisation.
Le thème de ses recherches est toujours axé sur la fondation et sur les chiens, mais elle se focalise davantage sur le lien d’attachement avec la famille d’accueil lors de la formation du chien.
En effet, le chiot est placé en famille d’accueil vers l’âge de 2 mois, après son sevrage. Durant toute sa 1ère année, le chiot sera aux côtés de la famille d’accueil qui va lui apprendre les rudiments de la vie en société. La 2e année, il entrera en éducation à l’école, du lundi au vendredi, et retournera dans sa famille d’accueil le week-end ou à l’occasion de certaines périodes de vacances. Dès que sa formation est terminée, le chien est alors placé auprès d’un enfant pour y passer le reste de sa vie.
Fanny s’intéresse au stress engendré au moment des séparations avec la famille d’accueil et le transfert d’attachement qui s’opère chez le chien, qui passe d’une famille à une autre.
Parallèlement à sa thèse, elle travaille sur un projet en collaboration avec Carlos, ce qui lui permet de ne pas avoir de routine et d’organiser ses journées de travail en fonction des rendez-vous, des manipulations et des recherches qu’elle a à faire.
