L'arrivée de L'iseq 100

Initié en 1988, le projet de séquençage du génome humain aura nécessité 3 Milliards de dollars et 15 années d’une collaboration internationale. L’aboutissement de ce projet le 14 Avril 2003 a posé la première pierre de l’édifice de connaissance que nous dresserons plus tard sur notre origine, notre fonctionnement ainsi que nos rapports avec les autres êtres vivants.

Le séquençage de l’ADN est une technique permettant de « lire » l’ADN d’un organisme vivant principalement dans le but de l’identifier ou de connaître la façon dont il régit son fonctionnement. Il devient alors possible d’identifier en une seule fois les millions de micro-organismes présents dans une goutte d’eau (méta-génétique ou métagénomique) et d’observer l’origine des processus physiologiques entrainant la formation d’une tumeur chez un patient (expression génique). En fait, la palette de ce qu’il est possible de déduire du vivant grâce à la lecture de l’ADN est gigantesque et, à l’heure actuelle, nous ne savons toujours pas à quel point.

Jusqu’à aujourd’hui, cette technique a permis d’accomplir de nombreuses prouesses en médecine (maladies génétiques, médecine personnalisée, caractérisation précise des pathogènes etc…) et dans d’autres domaines fondamentaux (ex : évolution et origines de la vie) ou appliqués (ex : police scientifique, industries biotechnologiques). Les avancées les plus spectaculaires se furent pour les séquenceurs eux-mêmes surtout en termes de rapidité, de coût et d’accessibilité : aujourd’hui, le séquençage d’un génome humain ne demande guère plus que quelques heures et moins de 1000 dollars pour être achevé. De plus, les appareils utilisés, jadis de la taille d’un Homme, peuvent atteindre dorénavant la taille d’une clef USB.

Désirant développer significativement ses activités de recherches dans les acides nucléiques (l’ADN en faisant partie), IRSEA a fait l’acquisition de l’ISEQ100 : un petit séquenceur de paillasse qui ouvre de grandes opportunités de recherches dans de nombreux projets et qui permettra, j’en suis sûr l’initiation de nombreux autres. Il permettra, par exemple, d’étudier le microbiote des animaux qui, on le sait aujourd’hui, a une grande influence sur leur santé et leur bien-être. Il pourra également permettre l’étude plus précise des réactions physiologiques de nos compagnons en réponse à un stimulus (pathologie, stress, traitement). Cela ouvrira la porte à de nouvelles possibilités en termes de thérapie et mènera à une meilleure compréhension des mécanismes d’action des sémio chimiques employés.

Le mot de Guillaume Vinck, ingénieur de recherche au sein du département de biologie moléculaire et communication chimique «  Je suis personnellement enchanté d’avoir accès à un telle technologie et je suis persuadé que l’ISEQ100 sera, à l’IRSEA, le catalyseur de grandes idées »