Le département d'écologie chimique
Ce département est né d’une constatation : L’Homme s’est développé et pour optimiser ses actions, l’Homme a cherché à plier son environnement à ses exigences. Une manœuvre maladroite qui mène aujourd’hui à des conséquences sans précédent.
Toute intrusion dans les équilibres naturels engendre des bouleversements considérables dont le prix est souvent plus élevé que celui du phénomène qui avait conduit à intervenir.
L’IRSEA depuis 1995, s’efforce de trouver de nouvelles voies pour interagir, infléchir les processus vivants, de telle façon que l’homme puisse conserver son équilibre physiologique, tout en respectant celui des autres êtres vivants : conditions absolues pour une réelle pérennité de notre développement sur Terre.
L’écologie chimique est la discipline qui étudie les interactions chimiques entre les organismes vivants et leur environnement, mais aussi les mécanismes à la base de ces interactions et les effets qu’ils peuvent avoir sur le comportement des animaux. La mission du DEC est donc d’étudier ces interactions dans le but de trouver des applications qui puissent favoriser la cohabitation entre les différentes espèces dans leur milieu naturel.
Tout d’abord, nous cherchons à comprendre les espèces, leur mode de vie et de communication pour pouvoir proposer des solutions adaptées. Nous prônons les interactions naturelles et nous souhaitons retrouver un équilibre naturel où cohésion, harmonisation et cohabitation sont les maîtres-mots.
Nos études sont principalement focalisées sur les interactions hôtes-parasites ou encore proie-prédateur, nous essayons de comprendre comment la communication chimique intervient dans ces échanges afin de trouver des sémiochimiques qui peuvent aider dans la lutte contre certaines espèces nuisibles pour l’Hommes et ses animaux. Nous développons des stratégies durables et sans impact sur l’environnement.
Parmi nos projets, l’un d’eux consiste à résoudre la problématique de la présence des loups et des attaques que subissent les ovins. Nous nous intéressons également aux nuisibles qui attaquent les structures agricoles, les cultures et nos animaux, par exemple, nous étudions aussi les tiques et cherchons un moyen de l’empêcher de s’accrocher à son hôte.
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