Le Département Biologie Tissulaire et Communication Chimique
Expert en sémiochimie, L’IRSEA est leader dans son domaine et pousse son domaine d’expertise toujours plus loin.
Dans le département de biologie tissulaire et communication chimique, nous souhaitons approfondir nos connaissances en essayant de comprendre le mécanisme relié à la détection de la phéromone.
La mission du département est d’étudier les cellules, les tissus et les organes impliqués dans la communication chimique des animaux. Nos études permettent de mieux comprendre la structure et le fonctionnement des organes récepteurs des sémiochimiques (comme l’organe voméronasal) et des glandes responsables de la sécrétion de ces molécules.
Une partie de notre travail est focalisée sur la description des altérations qui peuvent affecter ces structures afin de pouvoir comprendre leur impact sur le comportement et le bien-être des animaux. Ces altérations peuvent être causées par des phénomènes inflammatoires, mais aussi par des phénomènes dégénératifs liés au vieillissement de l’animal.
Ainsi, nous avons pu observer qu’une inflammation de l’organe voméronasal peut influencer le comportement de l’animal, ce qui, dans certains cas, peut engendrer de l’agressivité envers des individus appartenant à la même espèce. Nos études visent à explorer ces conditions dans toutes les espèces, par exemple chez les animaux de rente comme les porcs, qui sont couramment sujet à cette inflammation, mais également chez les chats et les brebis.
Nous travaillons en parallèle sur l’emploi et l’efficacité des greffes autologues de cellules souches olfactives pour soigner plusieurs maladies qui touchent les animaux et l’Homme, comme le vieillissement cérébral ou encore des pathologies ostéoarticulaires diverses. Nous avons pu remarquer que les cellules souches olfactives avaient la capacité de se proliférer plus rapidement que des cellules prélevées ailleurs. En tant que cellules adultes provenant d’un tissu en perpétuelle régénération, leur cycle de multiplication est régulé ce qui signifie qu’elles ne présentent pas de risque de formation de tumeur ou conservent leurs propriétés thérapeutiques quel que soit l’âge ou l’état de l’animal.
L’emploi des greffes autologues est utilisé comme agent thérapeutique et proposé via les vétérinaires aux propriétaires de chiens et de chevaux via l’entité du Group-IRSEA : TheraStem.
